Voir la traduction automatique
Ceci est une traduction automatique. Pour voir le texte original en anglais cliquez ici
#Actualités du secteur
{{{sourceTextContent.title}}}
PARTENARIAT. Vous cherchez des informations sur la Chine des affaires ?
{{{sourceTextContent.subTitle}}}
Avec sa stratégie "Made in China 2025" dévoilée à la mi-2015, la Chine s'est fixé pour objectif de devenir la première puissance économique mondiale. Et les tarifs de guerre commerciale avec les États-Unis ainsi que la récente crise COVID-19, loin de dissuader les autorités chinoises, ont renforcé leur détermination. Dans ce nouveau contexte, il n'a jamais été aussi crucial de disposer d'informations commerciales sur les entreprises chinoises, en particulier pour les entreprises et les décideurs impliqués sur le marché chinois.
{{{sourceTextContent.description}}}
Le magazine DirectIndustry a décidé de s'associer avec le cabinet de conseil en intelligence économique DCA Chine Analyse (DCA China Analysis) pour offrir à nos lecteurs des informations clés qui vous aideront à comprendre et à analyser l'industrie chinoise afin d'évaluer avec précision la concurrence et votre potentiel commercial.
À l'occasion de ce partenariat, DCA offre aux lecteurs du magazine électronique DirectIndustry un numéro gratuit de son étude : The China Industrial Monitor (cliquez ici pour le télécharger). Publié toutes les deux semaines, The China Industrial Monitor est une étude d'intelligence économique consacrée au suivi de l'industrie chinoise, notamment l'aéronautique, le secteur automobile, l'énergie, la logistique, etc.
Dans une interview avec Camille Rustici, rédacteur en chef du magazine DirectIndustry, Jean-François Dufour, expert sur la Chine et PDG de DCA, a donné son point de vue sur la stratégie industrielle de la Chine avec son ambitieux plan "Made in China 2025". Il a expliqué comment il envisage l'avenir de la Chine dans un contexte doublement compliqué par l'après-COVID-19 et les guerres tarifaires, et comment son étude peut aider les industriels non chinois à décrypter ce marché très spécifique.
Le magazine DirectIndustry donne également à Jean-François Dufour sa propre rubrique. Toutes les deux semaines, vous pourrez lire ses articles sur chacun des objectifs du "Made in China 2025", des semi-conducteurs aux machines-outils, en passant par les véhicules électriques, les chemins de fer et les télécoms. Tous ses articles se trouvent dans cette nouvelle rubrique : La route de la Chine vers 2025.
Comment définiriez-vous le marché chinois aujourd'hui ?
Jean-François Dufour : La Chine est avant tout un marché continental en soi. La Chine compte 31 provinces qui sont démographiquement et économiquement équivalentes à un pays européen ou à un État américain. Ensuite, le marché chinois fonctionne dans le cadre d'une stratégie nationale. Les entreprises privées, si elles veulent opérer sur le marché chinois, sont obligées de s'aligner sur cette stratégie nationale. C'est la marque de fabrique du marché chinois. Notre ambition, à la DCA, est de fournir des informations permettant de décrypter ce marché très particulier, qui est énorme et difficile à lire.
Comment évaluer l'ambition stratégique de la Chine à la lumière de la situation actuelle ?
Jean-François Dufour : Le conflit avec les Etats-Unis et la crise COVID-19, malgré les apparences, renforcent en fait la stratégie de la Chine. La guerre commerciale est beaucoup plus technologique que commerciale. On le voit notamment avec le cas de Huawei. L'idée de l'administration américaine était de convaincre le gouvernement chinois d'abandonner ses objectifs stratégiques fixés en 2015 dans le fameux plan "Made in China 2025". Mais cet objectif n'a pas été atteint. Au lieu de dévier la Chine de ses objectifs stratégiques, la détermination des autorités chinoises s'est renforcée. L'une des principales raisons du lancement du plan "Made in China 2025" était de ne plus être vulnérable par rapport aux technologies étrangères. Cela est évident dans le secteur des semi-conducteurs. Vous vous souvenez de l'épisode ZTE, un fabricant d'équipements de télécommunications qui a failli disparaître sous l'effet des sanctions américaines ? Aujourd'hui, il y a le cas de Huawei. Cela a donc confirmé aux autorités chinoises qu'elles doivent lancer ce plan pour 2025.
COVID-19 n'a pas détourné la Chine de son objectif, il y a même une accélération du déploiement de leur plan stratégique de modernisation des infrastructures. En mars 2020, les autorités chinoises ont dévoilé une nouvelle stratégie appelée "nouvelles infrastructures" axée sur 7 secteurs. Trois de ces secteurs - le réseau électrique à ultra haute tension, les chemins de fer de haute technologie et la recharge des véhicules électriques - ont déjà été identifiés comme des priorités dans le plan "Made in China". Les 4 autres secteurs sont nouveaux. Ils concernent la 5G, les grandes données, l'intelligence artificielle et l'IdO industriel. Tous ces instruments renforceront la modernisation de l'industrie chinoise.
Quel type d'information peut intéresser les industriels non chinois ?
Jean-François Dufour : Les entreprises non chinoises cherchent d'abord des informations sur le potentiel du marché chinois. Nos études ont été créées avant la crise COVID, mais leur contenu, en raison de la situation, est de plus en plus nécessaire. Les choses se sont beaucoup accélérées et la Chine n'est plus au stade de la planification. Elle déploie des choses lourdes comme les réseaux de recharge des véhicules électriques et la très haute tension. Et puis il y a la dimension concurrentielle qui intéresse les industriels non chinois. Cette mobilisation stratégique permet de voir ce qui émerge en termes de compétitivité et c'est un facteur important pour eux.
Est-il plus difficile d'accéder à des informations fiables dans ce nouveau contexte ?
Jean-François Dufour : En fait, beaucoup de données et d'informations sont rapportées en Chine. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, il y a très peu d'informations cachées, secrètes. L'astuce est de déchiffrer toutes ces informations et de savoir dans quel plan stratégique elles s'inscrivent. Nous examinons les informations sur les projets d'investissement, les partenariats technologiques et la coopération entre les entreprises. Tout cela est annoncé, mais le problème est la quantité d'informations et le tri qui doit être fait entre l'impact des annonces du type mi-marketing mi-propagande et les données qui annoncent des tendances structurelles lourdes et qui présentent un intérêt stratégique. Je travaille sur le marché chinois depuis 25 ans et j'ai appris à détecter les informations crédibles. Ce sont les informations qui ont un contexte à long terme qui sont intéressantes parce qu'elles révèlent des lignes de force stratégiques.
Vous pensez donc que la crise COVID-19 a renforcé la stratégie de la Chine ?
Jean-François Dufour : Oui, ce qui rend l'information encore plus importante aujourd'hui. La réaction de la Chine à COVID-19 augmente les opportunités car la Chine a l'ambition de se moderniser. Mais en même temps, le risque est plus grand et en particulier le risque de vol de technologies. Il est donc extrêmement important de savoir à qui vous avez affaire et quels sont les projets stratégiques des partenaires chinois. Entrer sur le marché chinois sans informations de base est suicidaire.
On parle beaucoup en Europe de relocaliser la production en Chine. Les industriels ne vont-ils pas se désintéresser de plus en plus du marché chinois ?
Jean-François Dufour : Je ne le pense pas. Tous les gouvernements qui prônent le relogement veulent aussi donner du pouvoir d'achat à leurs populations. Mais le reboisement signifie une augmentation des prix. Donc c'est soit la délocalisation, soit le pouvoir d'achat, pas les deux. La Chine a réussi à prendre une place importante dans la chaîne d'approvisionnement mondiale et je ne pense pas qu'elle la perde. Et puis il y a aussi le marché chinois lui-même. Aujourd'hui, se relocaliser signifie aussi abandonner le marché chinois. Et avec tout ce qui se développe en Chine, cela signifierait renoncer à un marché fondamental. De plus, si nous regardons les chiffres récents, les investissements étrangers directs en Chine continuent d'augmenter malgré la rhétorique sur le resserrement. La crise de COVID a mis en évidence les problèmes posés par la Chine en tant que centre de production. Mais nous ne devons pas oublier la Chine en tant que marché.
Pourtant, depuis 2018, les États-Unis veulent se retirer du marché chinois.
Jean-François Dufour : Il peut effectivement y avoir un conflit ouvert entre les États-Unis et la Chine. Mais je pense que l'administration américaine restera attentive au fait que la Chine est devenue un marché fondamental pour Boeing, par exemple. Il y a également eu une évolution intéressante ces dernières semaines dans le domaine des composants électroniques : alors que les États-Unis sont en conflit ouvert avec Huawei, l'administration américaine a autorisé les entreprises électroniques américaines à travailler avec Huawei sur la définition de la norme 5G. Travailler ensemble sur un sujet aussi sensible est donc le signe qu'il n'y a aucune volonté de se retirer du marché chinois. Il y aura donc une volonté du côté américain de limiter le conflit à un moment donné. Ce marché est un facteur déterminant pour Boeing. C'est aussi le premier marché pour General Electrics. Les États-Unis ne peuvent pas l'ignorer.
{{medias[143452].description}}
{{medias[143453].description}}