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Le magazine international de l'industrie minière im-mining a publié un article sur Revathi Equipment Limited (REL) dans son numéro d'avril 2020 consacré au forage de surface

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"REL se tourne à nouveau vers l'étranger"

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Le premier fabricant indien de foreuses de trous de mines est Revathi Equipment Limited (REL), basé à Coimbatore, Tamil Nadu. L'entreprise a rappelé à l'IM son histoire unique, puisqu'elle a été fondée en 1977 sous le nom de Revathi CP Equipment Ltd (RECP) après avoir reçu le soutien, sous forme de collaboration financière et technique, de Chicago Pneumatic aux États-Unis. Atlas Copco a ensuite racheté RECP en 1987. Puis, lorsqu'Atlas Copco a racheté Ingersoll Rand en 2002, le groupe Renaissance, basé à Delhi, en Inde, a acquis REL. En 2004, l'entreprise a entamé une collaboration avec Bucyrus, qui s'est poursuivie jusqu'en octobre 2010. Les foreuses Bucyrus 33, 35 et 37 DTH ont été fabriquées en Inde et vendues dans le monde entier avec des moteurs Caterpillar. Parmi les clients figuraient Vale au Brésil, Kinross Gold, OCP au Maroc et plusieurs mineurs australiens. Lorsque Bucyrus a racheté Terex en 2010, l'accord n'a pas été prolongé en raison de conflits d'intérêts, puis Bucyrus lui-même a été racheté par Caterpillar.

Le fait est que sous CP et Atlas Copco, puis par le biais de l'association avec Bucyrus, la société a acquis une grande expérience en matière de conception et de technologie. Elle utilisait également des composants de qualité supérieure, ce qu'elle a perpétué jusqu'à aujourd'hui. Environ 70 % des composants des foreuses Revathi sont encore importés de fournisseurs américains, notamment des moteurs, des pompes et certaines structures en acier, ainsi que des moteurs Cat 18 et Cummins de la série QSK.

Le marché indien est très sensible aux prix - les principaux utilisateurs, tels que la plus grande société d'exploitation de charbon Coal India, NMDC et SCCL (et les principaux entrepreneurs auxquels ils font appel, comme Thriveni), veulent des modèles très robustes qui peuvent continuer à fonctionner avec un minimum de maintenance et être entretenus facilement à l'aide de techniques mécaniques simples. Ce n'est pas encore un marché qui s'intéresse beaucoup à la numérisation ou à l'automatisation en raison des prix beaucoup plus élevés qu'elles impliquent et du fait que le coût total de possession sur la durée de vie de la mine n'est pas le facteur principal des appels d'offres. Naveed Shaikh, Directeur mondial de REL - Ventes et Marketing, a déclaré à IM : "Les foreuses REL sont très robustes, avec la plus haute qualité de construction, ainsi que robustes et très durables, mais aussi avec de meilleurs coûts de cycle de vie et une maintenance simple. Les mineurs indiens veulent que les foreuses forent, sans complications ou même sans problèmes avec les systèmes auxiliaires. Et dès que vous commencez à installer des capteurs sur une foreuse, ils peuvent être affectés par la poussière, la saleté et l'eau. Il existe de nombreux exemples de capteurs qui sont tombés en panne sur des foreuses utilisées en Inde et qui n'ont tout simplement pas été remplacés. C'est la réalité du marché." Des foreuses semi-autonomes et à visibilité directe ont été utilisées en Inde, mais elles n'ont pas connu le succès.

Actuellement, Revathi détient environ 50 % du marché indien et Epiroc environ 50 %. Le modèle le plus vendu par Revathi est le C650, décrit comme "un modèle robuste, monté sur chenilles, à passages multiples, à commande hydraulique", fourni à la fois comme foreuse rotative (trous de 159 à 228 mm de diamètre) ou comme foreuse DTH (152-203 mm) et permettant de réaliser des trous d'une profondeur maximale de 54 mètres. Ce modèle est principalement en concurrence avec les modèles Epiroc DM30 II et DM45, dont beaucoup sont fabriqués en Chine, également pour le forage rotatif ou DTH et pour des trous de 140-200 mm. D'autres équipementiers comme Sandvik et Caterpillar ne détiennent actuellement que des parts de marché très mineures dans le pays.

Le marché indien étant assez saturé, REL a commencé à s'intéresser de nouveau au marché étranger. Ses antécédents dans ce domaine remontent à 1991, alors qu'elle était contrôlée par Atlas Copco India, lorsque quelques foreuses ont été vendues à la Jordan Phosphate Mining Company. Dans le reste des années 1990, quelque 168 foreuses ont été vendues, principalement sur les marchés américains, sous la marque Atlas Copco, mais construites en Inde. C'est alors qu'est intervenu le lien mentionné avec Bucyrus. Une fois ce partenariat terminé, REL a décidé de se concentrer d'abord sur le marché national. La volonté de se tourner à nouveau vers le monde a commencé en 2017/2018. Cela inclut d'autres marchés qui apprécient les machines plus simples/robustes et compétitives en termes de coûts, mais aussi ceux qui veulent une capacité autonome sur ces types de foreuses. Il y avait déjà des foreuses REL en Indonésie, mais le marché potentiel est énorme - la Mongolie et d'autres pays d'Asie centrale, le Moyen-Orient, et de nombreuses régions d'Afrique et d'Amérique latine. REL a récemment reçu sa première commande au Botswana pour un modèle autonome C650 H 100% télécommandé, qui est déployé dans l'énorme mine de diamants de De Beers Botswana Jwaneng et commandé depuis une salle de contrôle au sommet de la fosse. Le client est l'entrepreneur Basil Read et si cette unité fonctionne bien, le contrat en prévoit cinq autres.

Le partenaire de REL en matière d'automatisation est la société FLANDERS, basée dans l'Indiana, aux États-Unis, déjà connue dans le monde entier pour ses solutions de forage autonome, à savoir son système ARDVARC et sa solution parapluie FREEDOM for Drills, utilisée dans un certain nombre de mines mondiales comme Iron Ore Company of Canada, Kolomela et Roy Hill sur plusieurs machines OEM différentes (voir la section FLANDERS). Cet accord permettra à FLANDERS d'appliquer sa technologie sur les foreuses REL sorties d'usine et de collaborer avec REL en matière de recherche et développement.

Un aspect important du désir de REL de voir ses foreuses rester robustes est la décision de loger les capteurs d'automatisation dans la structure de la foreuse plutôt que de les monter à l'extérieur. En outre, les capteurs sont basés sur des transducteurs, ce qui est plus facile à utiliser.

Bien entendu, l'entreprise continue de proposer ses foreuses hydrauliques mécanisées traditionnelles au marché étranger. Les entrepreneurs constituent un marché potentiel clé, car les foreuses peuvent être utilisées pendant plusieurs années sur différents sites, ce qui impose des exigences différentes aux machines. Le plus grand producteur de ciment d'Afrique, Dangote, au Nigeria, est un client récent de la C650 H non automatique.