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L'industrie du recyclage face à la réglementation européenne sur le droit à la réparation

L'industrie du recyclage face à la réglementation européenne sur le droit à la réparation

L'industrie du recyclage face à la réglementation européenne sur le droit à la réparation

Acheter, utiliser, jeter et racheter. Cette méthode, qui est préjudiciable à nos finances et, surtout, à l'environnement, a ses jours comptés. Car les citoyens comme les entreprises prennent conscience du problème, sachant que nous devons contribuer à une plus grande circularité de notre économie en allant au-delà du recyclage. Un pas important dans cette direction a été franchi le 24 avril dernier par le Parlement et le Conseil de l'Union européenne, qui ont effectué le dernier pas dans le processus législatif pour approuver une directive promouvant la réparation des biens cassés ou défectueux, plutôt que leur remplacement.

Publié le 13 juin au Journal officiel de l'Union européenne, ce texte juridique, connu sous le nom de directive sur le droit à la réparation (R2R, Right to Repair), réduira considérablement nos déchets. Il convient de rappeler que c'est la Commission qui, en mars 2023, a présenté la proposition législative dans le cadre de la Nouvelle Agenda pour les Consommateurs et du Plan d'Action pour l'Économie Circulaire.

Comment cette directive atteindra-t-elle ses objectifs ? Tout d'abord, elle incitera les fabricants à rendre leurs produits plus durables – en s'éloignant de la fabrication avec obsolescence programmée – et à les rendre réparables, réutilisables et recyclables. Ainsi, il est proposé de garantir que les entreprises fournissent des services de réparation rentables – plus accessibles, transparents, moins chers et plus rapides – et d'informer les consommateurs de leurs droits, afin que nous ne soyons pas contraints de payer un nouveau produit lorsque celui que nous avions est défectueux ou tombe en panne. Car jusqu'à présent, et dans de nombreux cas, la réparation était si coûteuse ou si difficile qu'il était plus avantageux d'acheter un nouveau produit et de déposer le produit endommagé au point de collecte.

La réparation sera plus attrayante pour les consommateurs car la directive contient un ensemble d'outils et d'incitations. En plus d'imposer aux fabricants l'obligation de réparer les produits techniquement réparables, elle les oblige à mettre à disposition des consommateurs un formulaire de réparation volontaire avec des informations claires sur le processus de réparation (délais, prix, etc.). La Directive prévoit également la création d'une plateforme en ligne européenne où les consommateurs peuvent facilement trouver des services de réparation. De plus, elle prévoit l'extension de la garantie légale à 12 mois si les consommateurs choisissent la réparation plutôt que le remplacement.

La Directive sur le droit à la réparation complète d'autres législations récentes qui favorisent également la fabrication de produits réparables dans l'UE. En particulier, la réglementation sur l'éco-conception des produits durables et une réglementation visant à permettre aux consommateurs de prendre des décisions d'achat mieux informées au point de vente : la Directive sur l'Équipement des consommateurs pour la transition écologique.

Opportunités pour le secteur du recyclage

Pour s'adapter à la Directive sur le droit à la réparation, les organisations opérant dans le secteur du recyclage devront investir dans des technologies innovantes telles que celles proposées par PICVISA. Ce faisant, elles parviendront à :

Améliorer l'efficacité : Les technologies avancées peuvent optimiser les processus de recyclage et de réparation, réduisant les coûts et augmentant l'efficacité opérationnelle. C'est crucial pour gérer l'augmentation attendue de la demande pour les services de réparation.

Respecter les réglementations : La directive établit de nouvelles normes et exigences qui doivent être respectées. Investir dans des technologies innovantes assure que les organisations publiques et les entreprises peuvent se conformer efficacement aux réglementations et éviter d'éventuelles sanctions.

Gagner en compétitivité : Les entreprises obtiendront un avantage concurrentiel en adoptant de nouvelles technologies, car elles seront capables d'offrir des services plus rapides, moins chers et de haute qualité, y compris des services de réparation. De cette manière, elles attireront de nouveaux clients et augmenteront ainsi leur part de marché.

Augmenter la durabilité : Les technologies de pointe, comme celles de PICVISA, aident à réduire l'impact environnemental des opérations de recyclage et de réparation, en accord avec les objectifs de durabilité de la directive, ce qui renforce également la réputation de l'entreprise.

S'adapter mieux à la demande du marché : Avec une prise de conscience environnementale croissante chez les consommateurs, la demande pour des produits réparables et durables est en augmentation. Les entreprises qui investissent dans des technologies innovantes pour leurs processus de recyclage seront mieux positionnées pour répondre à cette demande.

En résumé, investir dans des technologies de recyclage innovantes aide non seulement à se conformer à la nouvelle directive, mais offre également des avantages opérationnels, concurrentiels et environnementaux significatifs. En encourageant une consommation et une fabrication plus durables et responsables, cette directive, en plus de faciliter la réduction des déchets, contribuera à créer un environnement plus favorable au développement de l'économie circulaire et à promouvoir la réparation comme une activité économique plus attractive, ce qui pourrait mener à de nouveaux modèles économiques et à la création d'emplois de qualité dans l'UE. Les technologies de recyclage telles que celles de PICVISA jouent un rôle clé dans le droit à la réparation en réduisant l'impact environnemental. Ces technologies traitent et trient de grands volumes de matériaux avec une précision exceptionnelle, ce qui minimise non seulement les déchets, mais maximise également la récupération des matériaux précieux qui peuvent être réutilisés dans la réparation des produits, favorisant ainsi un cycle de vie plus durable des biens.

Enfin, il est important de rappeler qu'à partir de son entrée en vigueur le 3 juillet 2009, les États membres disposeront de 24 mois pour transposer cette directive dans leur législation nationale. Chez PICVISA, nous accueillons une réglementation qui veille à l'avenir de la planète Terre.

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