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#Actualités du secteur
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ÉTUDE. Quand la technologie de l'IdO aide les travailleurs de la santé français
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La France a résisté à la première vague du coronavirus, mais la deuxième vague sera probablement plus longue
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Les professionnels de la santé perdent beaucoup de temps à effectuer des tâches administratives en raison de systèmes informatiques inadaptés, notamment en raison de la sous-utilisation des objets connectés. La première vague a obligé certaines organisations à adopter de nouvelles technologies, mais il reste encore beaucoup à faire pour libérer le personnel de santé de ces contraintes et lui permettre de travailler plus efficacement.
Par Faki Saadi, directeur régional de la mobilité des entreprises, France, chez SOTI
La France est maintenant au milieu de la deuxième vague de COVID-19, et la situation a évolué par rapport au mois de mars. En termes d'équipements - masques, gel désinfectant pour les mains, appareils respiratoires - le pays dispose de ce dont il a besoin, mais en matière de technologie, de nombreux professionnels de la santé manquent des outils indispensables pour dispenser des soins critiques.
Si en mars le personnel de santé était frais et prêt à faire face à la crise, il est aujourd'hui épuisé, comme le montrent les données sur les ressources humaines : baisse du moral, augmentation des congés maladie, protestations lorsqu'il est question de la suppression ou du report des congés, désir de quitter la profession pour un grand nombre de personnes. Cette liste est encore longue.
La question est de savoir comment soutenir les travailleurs de la santé dans leur travail et les libérer des tâches administratives qui leur prennent beaucoup de temps et qui occupent une grande partie de leur quotidien. SOTI's "Critical Technology for Critical Care : State of Mobility in Healthcare 2020/21 Report" publié ce mois-ci donne une image plus claire de la situation en France.
Les aidants perdent leur temps dans des tâches redondantes
Une des principales constatations souligne que les soignants passent moins de la moitié de leur temps (41,8 %) à s'occuper de leurs patients. Une multitude de tâches empiètent sur leur temps de travail : l'accès et la mise à jour des informations de suivi (10,9 %), l'accès aux informations ou ressources médicales (9,4 %) ou la recherche de données lors des visites des patients (9,5 %). Ensemble, les tâches administratives occupent 47,3 % du temps de travail du personnel de santé
Ce temps peut être réduit. Prenons l'exemple du temps perdu pour les mises à jour, les problèmes de connexion ou autres bogues : ils font perdre à 50 % du personnel une à deux heures par semaine et à 16 % du personnel trois à cinq heures. Seul un quart (26%) des personnes interrogées estiment y consacrer moins d'une heure par semaine. Ces problèmes sont dus à une mauvaise gestion des terminaux, des smartphones ou d'autres objets connectés
En outre, 20 % des aidants estiment que les problèmes techniques fréquents rendent leur travail plus difficile, 26 % disent que le système informatique est trop difficile à utiliser et 12 % disent que ces systèmes ne sont pas mis à jour assez régulièrement
Les objets connectés sont un actif sous-utilisé
En ce qui concerne les dispositifs IdO, la situation est mitigée. Il apparaît que 74 % des employeurs fournissent des terminaux aux soignants, ce qui devrait faciliter leur mise à jour, l'installation d'applications pertinentes ou leur sécurisation
Cependant, ce potentiel n'est pas exploité : par exemple, pour accéder aux données médicales des patients, les soignants doivent avoir accès aux informations soit sur papier (22 %), soit sur Internet (42 %). Seuls 36% ont accès à une application dédiée, ce qui présente l'avantage de faire gagner un temps précieux et d'éviter le risque de perte ou de vol de données
En outre, seuls 18 % des soignants déclarent que leur employeur utilise des objets connectés pour soigner les patients et 10 % en sont aux premiers stades des tests. Les objets connectés peuvent toutefois générer des informations importantes qui, si elles sont accessibles sur une application, peuvent être croisées entre elles. Le temps nécessaire pour accéder aux informations et les enregistrer est ainsi considérablement réduit
Au cours de la première vague, 12 % des personnes interrogées ont estimé que les systèmes utilisés n'étaient pas en mesure de faire face à la crise et 18 % qu'ils étaient capables d'y faire face, et 16 % ont rapidement introduit de nouvelles technologies pour s'adapter. Au total, 34% ont vu que la crise avait un impact sur les technologies et les systèmes utilisés, mais 36% disent qu'elle n'a pas changé leur façon de travailler
La France peut et doit relever de multiples défis sanitaires cet hiver, et sans doute jusqu'en 2021, avec l'espoir qu'un vaccin arrive. Elle s'est adaptée au virus lors de la première vague, mais face à une deuxième vague qui sera probablement beaucoup plus longue, des efforts considérables doivent être déployés pour permettre au personnel de santé de faire ce à quoi il s'est engagé en premier lieu : fournir aux patients les soins nécessaires. Une meilleure gestion des systèmes informatiques et des terminaux mobiles est à portée de main et permettra une amélioration significative pour aider pendant cette deuxième vague.