Géorgie et Azerbaijan: monitorage des eaux souterraines

CAE reprend ses activités dans le Caucase et remporte un appel d’offres pour la construction d’un système de monitorage des eaux souterraines sur 6 sites entre la Géorgie et l’Azerbaijan.

CAE a remporté un appel d’offres qui prévoit la réalisation d’un système de monitorage des eaux souterraines en 6 sites entre Géorgie et Azerbaijan, qui sera également mis en œuvre grâce au soutien d’Hydrodiagnostic, un partenaire bien établi.

L’intervention s’inscrit dans le cadre du Projet du UNDP GEF Kura "Avancement de la Gestion Intégrée des Ressources en eau (IWRM) dans tout le bassin de la rivière Kura grâce à la mise en œuvre des actions et plans nationaux et transnationaux convenus". Le Programme d’action stratégique (SAP) pour le bassin de la rivière Kura s’articule autour de quatre objectifs qui consistent à atteindre:

• une utilisation durable des ressources en eau pour assurer l’accès à l’eau et préserver les services écosystémiques;

• l’accès à l’eau potable pour les générations présentes et futures et le soutien des fonctions des écosystèmes dans le bassin de la rivière Kura;

• maintenir le statut de l’écosystème en fournissant des services environnementaux et socio-économiques essentiels fournis de manière durable dans le bassin de la rivière Kura;

• atténuer les impacts négatifs des inondations et du changement climatique sur les infrastructures, les écosystèmes riverains et les communautés.

Pour atteindre ces objectifs, la Géorgie et l’Azerbaijan devront, entre autres, "améliorer la science pour la gouvernance en renforçant les systèmes de monitorage, la gestion de l’information et l’analyse des données pour IWRM". Cela améliorera la sécurité de l’eau/de l’alimentation/de l’énergie/de l’écosystème et l’adaptation au changement climatique, y compris l’utilisation conjointe des eaux souterraines et des eaux de surface.

Pour ce faire, une meilleure évaluation de la répartition géographique des eaux souterraines et de surface et des fluctuations saisonnières sera nécessaire, ce qui a été suggéré par un groupe de travail chargé d’installer un système de monitorage des eaux souterraines dans le bassin d’Alazani (Ganik)-Iori.

Ce système de monitorage sera utilisé comme pilote pour tester l’efficacité et l’efficience de l’utilisation de cette technologie dans la gestion des eaux souterraines. Deux experts de chaque Pays ont sélectionné les sites les plus adaptés à la mise en œuvre de ce système de monitorage qui consistera en:

• 6 sites (3 par Pays) équipés d’enregistreurs de données Mhaster, de système de transmission, de panneaux solaires et batteries, ainsi que de capteurs de monitorage tels que:

- capterurs de mesure de débit;

- capteurs de pression du niveau de l’eau;

- capteurs de température de l’eau;

- capteurs de matières solides dissoutes totales (TDS);

- capteurs de conducibilitè électrique d’eau;

- capteurs de mesure du pH.

• 2 stations de travail (1 par Pays) avec logiciel de collecte et d’analyse de données.

Deux journées de formation sont également prévues pour 8 représentants des autorités de gestion des eaux souterraines des deux Pays; les cours seront axés sur le fonctionnement du système proposé et sur ses activités de maintenance.